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Melville Grivois
Melville Grivois
Auror
Nom de l'avatar : Andy Biersack
DC : Sascha Dunkel-Grivois ; Pyractès
❖ ❖ ❖ ❖
MessageUn avenir se forge. [Terminé] | Un avenir se forge. [Terminé]  EmptyDim 14 Mai - 18:29



La trilogie de l'épreuve
Rien à voir avec ce moldu de James Dashner.


épreuve I.

La sueur perlait de mon front. Le champs de Mars était un vrai champs, mais un champ de bataille. Des cadavres jonchaient le sols, tout autour de moi. Un mangemort en face de moi tient ma cousine, baguette rivée vers moi. La fumée qui s’échappe de foyers en feu me brûle les poumons. Je suis coincé, bloqué. Je me sens pris au piège, comme un lapin dans les phares d'une voiture. Ma respiration était difficile, saccadée.  

Rends toi ! Ou je te tue ! Cri une voix de femme, forte bien que voilée par le masque qui lui recouvre le visage.

Je sursautais. La violence de son ton me fit frissonner de peur, j'avalais difficilement ma salive. Mon coeur battait à toute allure, manquait d'en rater quelques un. La tension était palpable, comme si elle s'était matérialisée et avait enveloppé le petit garçon que j'étais alors. Le corps tremblant, je m'agrippait à mon vêtement. Il fallait que je fasse face à ce monstre, il fallait que je prenne une décision. Mais quelle était la solution ? Surtout, quels étaient mes choix ? Est-ce que je pouvais juste me retourner et partir en courant ? Il me tuerait d'un coup dans le dos. Lui sauter dessus ? J'en étais incapable. J'étais bien trop frêle, et mon seul talent certain était le charme... Le charme ! Une étincelle d'espoir parvint à mon petit cerveau. Autant tenter le tout pour le tout.

Une larme coulant le long de ma joue, je lui adressais un regard qui pour moi, rassemblait toute ma détermination. Il fallait que j'essaie d'être sournois, il fallait que j'arrive à lui retourner le cerveau pour pouvoir sauver ma cousine. Mon ambition était cependant bien plus grande que toutes mes capacités.

Ne me tue pas. Je ne me rendrai pas, mais ne me tue pas. Je veux faire partie des mangemorts. Prend moi avec toi et laisse cette fille, elle n'en vaut pas la peine.  Dis-je, la voix éreintée, pas du tout assurée.

La femme se mit à rire, un rire qui n'annonçait rien de bon. C'était à la fois amusé, sadique. Elle pencha la tête sur le côté, d'un air faussement attendri. Un nouveau frisson parcouru chaque centimètre de ma peau. De nouvelles larmes dévalaient mes joues, en de grosses cascades inévitables. 

Tu es bien naïf, l'enfant. Je ne te veux pas toi, je veux que tu te rende. Rit-elle de nouveau avant qu'un éclair verdâtre surgit de sa baguette en direction de ma cousine.

NOOOOONNN ! Criais-je dans un sanglot non retenu.

Elle était devenue molle, vide de toute vie, toujours dans ses bras. Ceci avant que la mangemort ne la laisse tomber au sol comme un vulgaire tas de chaire. Ma respiration était encore plus rapide, et mon coeur battait comme jamais il n'avait donné la mesure. Mon cerveau semblait s'être arrêté, je tomba à genoux, pleurant à grosses larmes, sursautant à chaque hoquet de douleur. Pourquoi. C'était la seule question qui me venait alors à l'esprit. Pourquoi. Le seul mot que je répétais inlassablement, comme en un souffle. La femme pointa de nouveau sa baguette vers moi alors que je me mis à ramper vers le corps de Holly.

Bon, au moins tu auras su me distraire. Rien que pour ça je te laisse la vie sauve.  Et elle tourna les talons. Je te souhaite d'être heureux, au milieu de... De personne ! Et elle s'évapora dans un rire tonitruant.

Avait-elle su que ma plus grand peur, mon plus grand malheur, se trouvait être la solitude ? Avait-elle su qu'elle laissait là un enfant désemparé ? Plus orphelin qu'il ne l'était déjà ? Je me recroquevillais sur le corps sans vie de ma cousine. La seule chose que je souhaitais en cet instant : qu'un autre mangemort vienne est prenne ma vie.

La première épreuve s'achève,
mais d'autres bien plus affligeantes vous attendent...

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épreuve II.

La seconde épreuve, celle que je pensais la plus facile. Je n'avais jamais eu peur du noir, avant ce jour là. Remit de la première épreuve, grâce à une force mentale solide, j'abordais le reste avec une certaine assurance. En réalité, je pensais avoir vu le pire. Mais je me trompais.

Lorsque j'ouvris les yeux, tout était sombre. Je ne voyais pas à 5 mètres au delà. Rapidement, l'air commença à m'étouffer. Une odeur de lavande et de pin passait dans mes narines, réconfortante. Je me souvenais alors de l'odeur de ma mère, de la sensation de ses bras autour de moi. Je me ragaillardis alors, me redressant pour affronter ce qui ferait de moi un bon petit sorcier. Ce ne pouvait pas être pire que l'épreuve précédente, alors j'avançais, à pas de loup, guettant tout ce qui pouvait m'indiquer le chemin.

Mais rien ne me disait qui vaille. Chaque tournant que je prenais semblait me mener au point de départ. La panique montait en moi lentement, comme une araignée tissant sa toile, elle me prenait au piège. Puis un bruit se fit entendre. Un bruissement de feuille vint d'un des murs végétal. J'y jetais un œil inquiet. Mon poul s'accélérait sous l'effet de l'adrénaline, de la peur qui m'envahissait alors que les feuillages bougeaient, semblaient s'approcher de moi. Courir. Je devais courir.

Le petit garçon que j'étais alors fit volte face, et je me mis à avancer à enjambées de plus en plus grandes. Frénétiquement, je regardais derrière moi, prenais mes virages serrés. La chose me suivait, elle semblait de plus en plus proche de moi malgré toutes mes forces déployées. Et alors que je regardais derrière moi, je me pris les pieds dans une racine. Mon visage s'écrasa au sol, s'écorchant au passage. Mais ça ne m'arrêtait pas pour autant. Je continuais d'avancer au sol, rampant, mettant  mes genoux et mes coudes à sang. Et finalement.

Résilience.

J'avais beau luter, je voyais que ça menait au même échec. Je m'arrêtais alors. Même ma respiration se calma soudainement. Je me sentais épuisé, fatigué. Au bout de moi-même. Allongé dans le gravier, la joue contre les cailloux, j'attendais la suite, mes yeux se perdaient dans le vague. Pourquoi ne pouvais-je pas être plus fort ? Pourquoi ne pouvais-je pas réussir ce qu'on me demandait de faire. Et si cela compromettait mon entrée à l'école ? Peut-être que les "vrais" sorciers pouvaient réussir ces épreuves, mais que je n'étais pas assez puissant de par ma nature de quart-vélane. Et là je me mis à maudire mes origines, ma mère. J'avais soif de vengeance pour ce que cela m'obligeait à souffrir. Je devais les tuer. Je devais tuer tout le monde. Je devais déployer une force incommensurable pour détruire.

DÉTRUIRE. DÉTRUIRE. DÉTRUIRE.

C'est à cet instant que je perdis mon esprit dans le labyrinthe.

Vous vous croyez au bout de vos peines, mais vous vous méprenez : le meilleur pour la fin...

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épreuve III.

Lorsque j'ouvris les yeux pour l'ultime épreuve, j'étais beaucoup moins confiant que pour la seconde. Je prenais doucement conscience que tout pouvait toujours être pire, que ce n'était qu'une question de point de vue à l'instant T. Et je savais que cette dernière épreuve allait être une troisième torture mentale.

Autour de moi, des miroirs étaient disposés. De prime abord, il était déjà difficile pour moi de me regarder. Mon propre regard fixé sur moi, yeux grands ouverts, m'angoissait déjà. Le même frisson qui me suivait depuis le début de mon intégration parcourait à nouveau mon corps tout entier, dressant chaque poil à son passage. Je fermais alors les yeux. Soufflais. Il fallait que je l'affronte elle aussi. Mais déjà encore des larmes saillait au bord de mes paupières. Pourquoi faire subir ça à un enfant de 11 ans n'ayant rien connu de la vie ? Un. Deux. Trois. J'ouvris les yeux.

En face de moi, un jeune garçon se tenait. Il était droit, fier, souriant. Entouré. Ses parents, le visage aimant de ses parents rendait cette vision idyllique. C'était mon souhait de tout jeune enfant, voir ainsi mes parents. Un peu de baume au coeur pour commencer.

Puis lorsque je tournais la tête, ce fut un ascenseur émotionnel qui tomba sur moi. Cette fois-ci, le petit garçon était figé, en larmes, se tenant les bras. Il avait beau regarder autour de lui, il n'y avait rien, le vide. La solitude parfaitement représentée. Une boule se format au fond de ma gorge. Je secouais la tête et passais à autre chose, me demandant ce que je pouvais bien devoir faire ici.

Ce que je voyais allait crescendo. Plus les miroirs passaient devant mes yeux, plus ce que je voyais me tétanisait, plus je me recroquevillais sur moi-même. On me persécutait, on m'accablait. J'y voyais mes pires cauchemars, mon corps en décomposition, une explosion de chaire qui était la mienne. De temps en temps, un miroir me permettait de souffler, de me calmer un peu. Mais finalement, le coup de grâce fut donné.

Le miroir qui me fit perdre raison, pour la troisième fois ce jour là, j'y voyais un homme. Une vingtaine d'année. Une trentaine peut-être. En tout cas il ne faisait pas vieux. Pas mature. Quoi que. Trop mature à mon goût. Il était habillé en costume cravate, avait une coiffure très courte, et il semblait... Normal. Il souriant à pleines dents, semblait heureux. Et alors que mon regard se faisait insistant, interrogatif, l'homme acquiesça. Il me représentait moi, du moins, le futur moi. Comme un homme rangé, heureux, basique. Non. Je ne pouvais pas devenir comme ça. Je ne pouvais pas rentrer dans le rang. Je ne pouvais pas avoir l'air si basique. Il fallait que je devienne quelqu'un de spectaculaire, il fallait que je devienne quelqu'un dont on se souvient ! Pas un homme lambda métro boulot dodo ! Là, une femme toute aussi superficielle vint étreindre l'homme, qui tenta en vain de cacher son dégoût.

Je tombais à genoux. C'était ce à quoi j'étais promis ? Obligé de me marier avec la première fille de riche, et entrer dans le moule ? Là c'était trop pour moi. Je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit de devenir ce genre d'adulte. De devenir adulte tout court. Les adultes sont viles, et cruels. Ils avilissent et se maltraitent, se pense les maîtres du monde. Je ne pouvais pas devenir comme eux.

Trou noir, je perdais connaissance. C'était trop à supporter pour moi, et mon cerveau se mit en sécurité.

Tu es ton propre pantin, alors fais attention.
A l'issu de cette épreuve, se déroulera ta répartition.

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MessageRe: Un avenir se forge. [Terminé] | Un avenir se forge. [Terminé]  EmptyMer 17 Mai - 18:08



La salle était silencieuse, la dernière épreuve venait de s'achever. Peu à peu, les conversations reprirent avec de plus en plus de force créant un véritable brouhaha. Entre eux, les quatre fondateurs échangèrent des bouts de phrases que seuls les plus chanceux pouvaient entendre. Titania, Reine des Fées s'avança vers le jeune enfant. Un sourire aux lèvres, elle posa sa main sur le bras du jeune Grivois et de l'autre main elle fit stopper les conversations.

« Tout va bien, l'épreuve est fini.» rassura la fondatrice.

D'un mouvement de la main, Titania fit lever la nouvelle répartie qui brillait maintenant à la couleur unique de sa famille. « Melvillle Grivois, tu fais dorénavant partie de la famille Titania. Tu devras te montrer respectueux envers cette décision, elle te guidera jusqu'à la fin de tes jours. » La préceptrice fit un pas en avant, dos à son élève et décréta d'un ton ferme « Jeune Grivois, au coeur tendre et aux milles visages; puisse la raison guider tes tourments. Défaillant, jamais tu ne seras. Et jamais, au mimétisme, tu n'obéiras. Puisses-tu, ici trouver ta voie. »

La lourde tension laissa place à une salve d'applaudissements et le jeune élève fraîchement répartie put rejoindre les rangs de sa famille, sans oublier les conseils de sa préceptrice.

Titania tu demeureras.

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Un avenir se forge. [Terminé]
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