Camille était élégant dans son costume en queue de pie. Ses cheveux blonds étaient ramenés en arrière, ses yeux brillants éblouissaient les personnes au alentour. Il était beau et riche. Cette constation n'était point ponctuer par son arrogance mais bien par l'habitude des personnes qui lui répéter souvent. Finalement Camille était le parfait stoïcien parmi ses matérialistes-capitalistes. Quelques connaissances dont il y avait oublier les prénoms, venaient le saluer pour bien se faire voir dans cette société. Aujourd'hui, il était venu voir une pièce de théâtre. En espérant combler ses soirées silencieuses et vides. Il était certes un bourreau du travail mais pas au point de s'enfermer comme un ermite dans son bureau quoique... Camomille s'installa dans l'une des meilleures places de disponible du théâtre parisien. Les rideaux étaient baissés, le spectacle n'avait pas encore commencé. Camille attendait la catharsis pour purifier son être. Pourtant, ses yeux venaient d'agripper un éclat bleu. Il crut halluciner, était-ce ce trop plein d'opium ? Pourtant, ses yeux n'avaient pas quitter ce bijou. Cela, le déconcerta. Camille était prit au dépourvu.

Aedan était un homme, oui un homme bien qu’il portait une robe blanche ouvrant sur ses belles gambettes et une perruque de long cheveux couleur blé. Son apparence quotidienne changeait selon ses humeurs, et aujourd’hui le jeune homme était d’humeur théâtrale, une journée à la consécration de son activité préférée, faire la diva. La performance pour ce soir lui importé peu, il était peu être fin amateur, mais il répondait présent pour le divertissement à ce jour. La pièce allait bientôt commencé quand il sentit un regard appuyé sur sa personne. Il n’eu qu’à seulement tournet la tête pour tomber un homme fort élégant avec sûrement des manières provenant de l’aristocratie au vu de ses gants. Il lui adressa un sourire, et déploya son éventail, de sorte à minimiser sa température temporelle, qui eu un petit bouleversement.

Retrouvant ses manières de gentleman, Camille abaissa la tête en signe de salutation. Son masque de froideur n'avait pas quitté ses traits d'aristocrate coincé. Pourtant, au fond de ses pensées il se repassa en boucle cet étendu bleuté. Mais le coup de l'éventail et les manières de bonne dame, fit chuter la tension nerveuse de Camille. Il avait bien trop vu sa mère faire ce geste. Se détournant de la femme, il préféra se concentrer sur la pièce qui venait de débuter. Carmen, la magnifique Carmen. Le blond était un homme de lettres, et cet opéra arrivait facilement à le toucher. Une femme sulfureuse au teint matte s'élança vers la scène et entama son récital. La juste de la voix réussit à faire transporter l'employer jusqu'en Espagne Andalouse. Malgré le charisme de la femme du chant, il avait encore en mémoire l'autre.

Les mouvements de l’eventail furent un peu plus rapide lorsque le belle homme le salua, il avait quelque chose d’intense. Que se cachait-il derrière ces traits si parfaits et si maîtrisés, la curiosité d’Aedan le dévorait de l’interieur. La Carmen n’arriva point à lui faire oublier l’autre, le jeune cracmol était électrisé, et était emporté au loin par une tout autre personne, l’envie de le dévisager le ronger, il souhaitait revoir ce visage si envoûtant, l’examiné sous toutes ses coutures. Son cœur de petite princesse s’emballait déjà, il avait bien ce côté mystérieux, et cette expression froide qu’il souhaitait effacé. Il finit par jeter quelques coup d’œil en direction du noble, il ne savait pas si il devait regretter où non mais à chaque instant où ses yeux se posaient sur l’autre, il se sentait comme une petite pucelle, son cœur n’arretait pas de s’affoler. Et le bouquet final le blond était très sensible, et la voix cristalline de la Carmen lui fit monter les larmes aux yeux, un trop pleins d'émotions surement.

Camille n'était pas stupide. Il sentait le regard de la femme sur sa personne. Pourtant, il ne lui donna pas le plaisir de lui retourner le regard. Introvertie dans l'âme, l'homme ne se mêlé pas à la gangrène qu'était la bonne société. Mais vous deviez vous dire, que faisait-il là ? Il était un homme de science et de lettres. L'art l'attirait tel un papillon devant une lumière. La femme a ses côtés avait captivé son attention, elle était digne d'un chef-d'oeuvre de la Renaissance. De ce fait, Camille c'était sentit attiré. L'art n'avait pas de genre, il n'était que aura. La sensibilité artiste de l'aristocrate venait d'être ébranler. Alors, le voilà, assis en hauteur regardant avec une attention obscène l'opéra. Il ne pouvait s'empêcher d'en faire des rapprochements avec toutes les œuvres qu'il avait lu et vu. Monsieur-je-sais-tout était insatiable de savoir. Et la blonde venait de lui ouvrir de nouveaux horizons, tel un fruit défendu, devenant la Eve de l'Adam qu'il était. Sa mère serait contente de voir son unique fils ressentir enfin l'attirance envers une personne réel et non pas des allégories. Mais le temps n'était pas encore propice pour que Camille se laisse aller à cette passion.

La jouvencelle qu'était Aedan fut presque outré que ce noble- à la source de son surplus d'hormones- n'ose point le regarder, il devait surement s'agir d'un péteux de bourge qui regardait de haut la plèbe. Mais mon dieu que ce se regard si prompt au mystique avait suffit à chambouler l'âme du jeune cracmol, tout un mystère qui devait être levé, comme la malédiction qu'était la curiosité que portait Aedan. Sans prier garde l'éventail qui subissait pas mal de maltraitance depuis un moment s'envola des mains du blond pour atterrir entre les deux jeunes gens "Peste noir" jura Aedan dans sa chevelure, il repensa alors à tout ses boy's love où une situation cocasse tel que celle-ci arrivait, sauf qu'il s'agissait d'une savonnette au départ. Il finit par se pencher pour attraper son éventail, le problème étant sa petite taille il dut se courber, et cette sensation de faire comme une révérence à ce noble ne lui plaisait guère.

Absorbé par le chant de la chanteuse, Camille ne fit pas attention à sa compagne d'un soir. Le lettré se sentait dans son élément. Pourtant sa plénitude venait d'être bouleversée par une blonde sulfureuse mais bécasse. Mais que faisait-elle nom d'une goule ?! La voyant se baisser montrer ses hanches au monde, Camille la regarda blasé. Blasé par cette situation sortie des romans à l'eau de rose de sa cousine. Le blond se demandait comment devrait-il réagir ? Certaine personne se serait abaisser pour aider la pauvre âme, mais Camille n'était pas ce genre de personne. L’aristocrate regarda de haut la femme, se prenant finalement de piter il attrapa l'épouvantail -pardon- l'éventail de celle-ci et lui tendit avec un sourire gentleman mais crispé qui cachait son mécontentement face à cette situation. "Tenez" lui dit Camille en lui redonnant son dû.

Voila t-il pas que le noble s'y mettait aussi, certes ses peripeties eurent une fin, mais pas vraiment celle qu'il attendait. Il trouva l'homme plutot gonflé de se comporter ainsi, toujours avec son air froid comme si il avait du dedain à son égard. Aedan gonfla ses joues tel un enfant plutot vexé, "Merci bien", il essaya de lui sortir sous le meme ton qu'il avait employé, mais il y avait bien plus d'emotion que ce qu'il voualit laisser entendre. Le jeune homme le regardait intrigué, bien trop pour qu'il fasse comme si de rien n'etait en sortant de l'opéra. "Je suis sure qu'un vrai sourire vous irez mieux", ce n'etait pas a Aedan que l'on apprenait à tromper les autres, il en avait bien trop user par le passé et même encore.

Ne voilà pas que la diva venait de se fâcher. La plèbe n'avait plus aucune éducation de nos jours, pensa le blond avec condescendance. Haussant les épaules, il se demanda ce que ce grain de femme pour bien lui faire, à part lui souffle dessus. Elle ne l'intimidait pas. De toute façon, l'ignorance était la meilleure des armes. " Et votre maladresse pourrait vous évitez ce genre de situation " rétorqua l'aristocrate qui n'aimait pas les manières de celle-ci. Ils n'avaient pas élevés les couchons ensembles ! Se détournant d'elle, il préféra se concentrer vers l'opéra qui allait toucher bientôt à sa fin. Camille n'était pas très content, cette gourgandine de bas étage venait de lui faire louper l'une des scènes clés de la pièce. Et l'homme n'était pas heureux de le savoir.

Quoi?! Venait-il d'outrer la belle et divine princesse qu'était Aedan? Je crois bien que oui, le jeune homme prit une teinte rouge de honte mais aussi de mécontentement,"Pour un homme qui se veux galant vous êtes bien rustre", le cracmol partait toujours aux trois quart de tour, mais cet homme si froid avait bien le don de le mettre sur les nerfs, et dire qu'au tout début son cœur faisait des bonds dans sa poitrine tel une nuée de papillons, que nenni. La diva croisa ses bras contre elle en ne regardant plus le méchant vilain pas beau. Aedan finit par se lever avant le grand final, l'autre l'avait bien énerver pour qu'il puisse se reconcentrer sur la pièce, et rester ainsi à ses côtés le mettait de plus en plus mal à l'aise, son cœur ne le supportait pas ainsi que sa fierté. Il finit par sortir de la loge et souffler l'air de Paris, cependant le blond se prit à chercher quelque chose, son éventail. Il était devenue la Cendrillon moderne, il avait oublié son éventail sur son siège car après l'avoir récupérer il avait du mal à poser ses mains la où celles de l'autre s'étaient posé.

Effarouchée la dame venait de lui rendre sa liberté auditive. Camille était bien content que la blonde soit enfin partie et lui laissant son espace vitale en paix. Retenant un sourire sarcastique face à la remarque, il ne lui accorda aucun regard. La pièce venait se conclure par un dernier sonnet. L'aristocrate était bien frustré d'avoir loupé une partie de son opéra. Essayant de garder bonne figure devant la plèbe, Camille salua quelques connaissances lointaines. Pourtant son regard fut captivé par le plumeau-non-l’éventail de la furie. "Es-ce à vous ?" demanda une jeune femme accroché à son mari qui lui faisait les yeux doux. "Non" répondit le blond avec la froideur et la classe d'un gentleman. A demi mot, il salua le couple et s'enfuit loin de ce monde à paillette laissant derrière lui cet immonde chose qu'était l'éventail. Pourtant il fut prit d'un doute, devait-il le ramener ? Pendant une seule et unique seconde il se dit que oui. Mais l’asocial camomille n'était pas comme ça. Il préféra voir la déchéance de l'homme que sa rédemption.

La belle dame, oui Aedan entre autre, fulmina intérieurement, mais il prefera un sort d'endoloris plutôt que de devoir se retaper le malotru de noble sui se tenait plus tôt à ses côtés. Il eu un leger regret que leur échange se termine ainsi, l'homme avait ce côté mysterieux que le cracmol voulait percer à jour, mais cet aspect si froid et si dure arrivait à le repousser. Quel dommage, cette deception ne dura que quelques instants, comme Aedan était plutôt d'humeur changeante, et là il avait envie de crêpes, c'est ainsi que le blond partie de l'opera le sourire aux lèvres rien qu'à l'idée de s'empiffrer.