"Camomille et coeur brisé"

Ft Yandros

20h30. L'heure idéal pour se faire une tisane de camomille avec du miel et un peu de gingembre le tout avec son fameux pyjama tout doux avec des oreilles de chat. Préparez pour affronter l'épreuve du sommeil, Lys s'allongea sur son canapé avec son vieux plaid, sa tasse et son livre pour calmer ses angoisses et trouver une sérénité. En ce mois de Décembre, Lys sentait ses os se frigorifier face à ce froid. Pourtant il était russe de naissance mais il c'était vite habitué à au temps de la France et de l'Irlande. Le plaid jusqu'au nez, Lys dévorait son livre sur les déboires de la Marquise et du Vicomte. Voilà quelques choses qu'il n'avait pas croiser Yandros, pourtant il avait fait exprès de rester plus longtemps dans la salle des professeurs mais rien. Le Faë c'est inquiété ce demandant si son ami n'était pas tombé malade ou bien avait prit ses congés. Pourtant celui-ci lui aurait prévenu de son absence.

Demain à la première heure, avec une boîte de chocolat sous le coude, Lys partira à la rencontre de son aîné lui apportant tout son soutient et son amitié.  Retenant un bâillement, il jeta un coup d'oeil à la pendule qui se trouvait en face de lui. Bientôt 21h20, si tard et pourtant si tôt pour les jeunes de son âges où la nuit reprenait ses droits et entraîner à l'ivresse.  Mais, Lysander avait toujours eut cette impression d'être un vieux dans un corps jeune. Soudain alors qu'il allait partir au lit, le professeur entendit quelqu'un toquer à sa porte. Il se demanda qui pouvait bien venir le déranger à cette heure ? Un élève venu lui faire une farce ? Melville ? A cette pensée il se prit à rougir. Secouant la tête, il se dit que sa ne pouvait pas être l'auror. Traînant les pieds il partit ouvrir la porte en bois et fut surprit de voir le blond dans un piteuse état. Le cœur serré devant cette vision, il se décala. « Yandros, viens entre. » Pour ce soir, le vouvoiement était partit aux oubliettes.

  

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Depuis cette fameuse soirée d'Halloween ou tout avait basculer pour lui, Yandros avait du mal à avancer. Il avait reprit le cours de sa vie, les cours, ses entraînements aux Sortilèges, mais à chaque fois qu'il croisait Sascha dans un couloir ou dans sa salle de cours, il avait le plus grand mal à ne pas sentir son cœur se tordre de désir et de douleur. Il était en train de se laisser mourir d'amour pour son élève.

Cette nuit, c'était pire que les autres. Il ne dormait plus comme avant, il était de plus en plus mélancolique. Pensant au mal qu'il avait fait à Sascha, il se rendait encore plus malade. Au bord de la crise de panique, il fallait qu'il aille parler à quelqu'un. C'est donc naturellement qu'il décida d'aller chez Lysander, ses pas l'avait guidé tout seul. Et le voilà en train de frapper à la porte de son collègue et ami.

« Je savais pas … où »

Des larmes coulaient en abondance sur ses joues, ses cheveux d'un bleu pâle et ses cernes sous les yeux le rendaient pitoyable. Il entra dans l'appartement de son ami et resta planté au milieu.

« J'en peux plus Lysander … je … Je me sens perdu ... »

Il éclata en sanglots, incapable d'articuler plus. Il mit quelques minutes à ce reprendre et enchaîna, tremblant de tout son être.

« Je … J'ai un truc a te dire … T'es mon seul ami … je … Ne me rejette pas … s'il te plaît … J'ai besoin de toi, Lysander … je suis gay … et … je suis amoureux … d'un de mes élèves …  »

Les cheveux de Yandros perdirent toute coloration, le jeune homme n'avait même pas plus la force de pleurer. Il regardait dans le vide en face de lui, totalement perdu. Le fait d'avoir parlé l'avait totalement épuisé, il s'attendait au pire … mais il espérait secrètement que maintenant il arriverait à s'assumer entièrement et quitte à être viré de son poste, autant le faire pour une bonne raison : son amour pour Sascha était une bonne raison.

"Camomille et coeur brisé"

Ft Yandros

Le petit cœur d’artichaut de Lysander se serra douloureusement en voyant la tête décomposée de son ami. Se décalant pour le faire rentrer dans ses appartements pour plus de tranquillité. Son bras s'enroula autour des épaules du bleuté pour un semblant de réconfort et le dirigea vers son canapé. C'est maladroitement, que Lys s'assit à côté de son collègue. Il était totalement tétanisé et perdu. Il ne savait pas du tout comment réagir, et le Faë avait peur de faire un mauvais faux pas envers l'autre. Et voir les perles salées coulées le long du visage de son ami, ne faisait que rendre l'atmosphère dramatique. Du bout des doigts, il essuya les joues rougies du blond et lui tendit sa tasse de camomille qu'il n'avait pas pu consommer. Il n'avait rien de plus réconfortant qu'une boisson chaude et un câlin.Tout doucement, comme ci il était en présence d'un animal peureux. Lys frotta le dos du professeur pour le réconforter. La voix défaillante de l'autre, ramena le russe sur terre et il comprit alors ce qui avait pu pendant de long mois tourmenter le sorcier. D'un autre côté, il savait aussi que Sascha avait l'intention de retourner en Allemagne mais il n'avait pas pu soutirer la moindre information de ce départ précipité. « Oh, Yandros. Je ne vais pas te juger car tu aimes quelqu'un. L'amour est quelque chose qui ne se contrôle pas. Mais je t'en pris, si ton élève est mineur ne fait rien, ou attend qu'il ne soit plus à Beauxbâtons. » Il passa sa main dans les cheveux pour le réconforter. « Je suis sûr, que tout ira mieux. Ne pleures plus. »


  

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Yandros se laissa réconforter par les multiples attentions de son ami. Il avait besoin de ça. On ne pouvait pas tout gérer tout seul, surtout dans un cas comme celui-ci. Yandros savait admettre ses faiblesses et il ne pouvait pas y voir clair dans cette histoire. Parce qu'il ne pouvait pas réfléchir calmement, parcequ'il était trop amoureux de Sascha pour pouvoir raisonner comme il le faisait à son habitude.

Mais quand Lysander lui intima de ne rien faire avec son élève avant qu'il ne soit majeur, le blond fut pris d'un frisson glacial. Et si son ami le prenait pour un pervers, et si ce dernier le pensait vraiment capable d'abuser d'un de ses élèves ?

" Je l'ai pas touché Lys ... je te le promets ... J'ai rien fait avec lui de moralement condamnable. Mais ... je ... je meurs d'amour pour lui, je n'en peux plus ... Je ne sais plus quoi faire ... Je ... pense démissionner ... Mais ... je sais si c'est une bonne idée ? Je ... je suis perdu Lysander. "

Yandros sentit la panique l'envahir à nouveau. Il venait d'avouer à Lys qu'il souhaitait quitter son travail. Et jusqu'à maintenant il n'avait que ça dans sa vie. C'était à la fois un grand pas dans son existence mais aussi peut-être une sorte de suicide professionnel. Qu'allait-il faire s'il n'était plus enseignant ?

" Tu connaîtrais un endroit qui embaucherais un gars dans mon genre ? Un métamorphomage fana de sortilège. Je vais pas pouvoir rester longtemps ici ... J'arrive à peine à faire mes cours normalement quand il est dans les parages ... "

Yandros se leva d'un bond, renversant sur lui la tasse de thé. Il avait envie de partir, il ne pouvait finalement pas plus en parler. C'était une très mauvaise idée d'être venue ici.

" Aoutch ! ... Je m'excuse d'être venu te déranger ... Lysander ... Je vais retourner chez moi. Oublis se que je t'ai dit ... "

Lysander était touché par l'état de son ami et collègue. Il n'était personne pour juger les sentiments nobles du blond. Lui était perdu dans le tourbillon de ses états d'âmes. Il fut rassurer par la réponse du professeur du fait qu'il n'avait pas fait des choses déplacés avec l'élève en question. "Yandros, je te crois. Tu es bien trop bon pour te rabaisser à faire ça. " dit le faë doucement pour ne pas brusquer le sorcier. A l'annonce de la future démission, il crut s'évanouir par l'air compressé dans sa poitrine refusant de sortir. "Je ne pense pas que sa soit la meilleure des solutions. Je sais que tu vas pas forcément me croire, mais il faut que tu affrontes la situation et ne pas prendre la fuite devant le problème. " expliqua le professeur de SCM horrifié par ce que venait de lui annoncer Yandros. Lys ne pouvait pas concevoir de perdre son ami, ni un bon professeur pour Beauxbatons. "C'est difficile, mais je suis là pour t'aider." Il voulait que le blond se rende compte qu'il n'était pas seul dans cette histoire. "Oh, Yandros. Ta souffrance doit te submerger. " souffla Lysander les yeux brillants de tristesse. "Mais que dirais ton entourage, ou cet élève si tu partais ? Penses-tu que le fait que tu ne soit plus en sa présence cela va arranger ton problème ?" questionna le russe soucieux. Il avait comprit que le sorcier se mourrait d'envie pour cet inconnu. Il allait rajouté quelque chose en plus, mais en voyant que son ami venait de se brûler. Lys attrapa une serviette et jeta un sort sur celle-ci pour la rendre plus froide et soulager Yandros. "Yandros, ne t'inquiètes pas je suis là pour toi. Tu peux rester dormir ici" proposa timidement Lysander avec un petit sourire.

Yandros avait tout du petit chien perdu. Il ne comprenait rien du tout. Lui qui planifiait sa vie dans les moindre détails n'avait pas prévu se petit souci. Et la confusion qui en découlait n'était pas digne d'un professeur de BeauxBatons. Comment pouvait-il prétendre être un exemple pour ses élèves dans cet état ? Cela ne pouvait pas continuer comme ça ... Lysander essayait de le réconforter mais aussi de l'empêcher de faire l'énorme bêtise de démissionner.

" Que dirait mon entourage et mes élèves s'il découvrait que j'ai ce genre de sentiment envers un mineur ... ? "

Mais Yandros ne voyait définitivement aucune autre solution. Et quand dans un mouvement maladroit, il renversa sa tasse, le professeur de Sortilège ne réagit pas plus que cela. Il fixait sa brûlure d'un regard vide. Heureusement que Lys était là et réagit assez vite pour lui passer une serviette refroidis sur sa main. Les cheveux de Yandros étaient désespérément toujours aussi blanc.

"Lysander ... Je me sens si nul ... J'ai peur ... Je sais pas comment réagir face à mes sentiments ... C'est un gamin encore ... Pourquoi ... je suis tombé amoureux de lui ... ? Et si je ne me retiens pas et que ... Je l'ai embrassé, Lys ... Je suis un monstre ... "

Yandros se figea et releva son regard sur Lysander qui était juste à côté de lui. Cette information lui avait échappée mais finalement c'était celle-ci qui le rendait malade. Les deux hommes c'était déjà avoué leur sentiment et le professeur l'avait embrassé ... c'était définitivement trop tard pour faire marche arrière.

" Merde ... Tu ... Tu ne le diras pas au directeur ... Je ... Je sais pas ce que je vais faire ... Je comprends rien ... J'ai ... Putain ... j'ai jamais été amoureux avant. "

Doucement, il caressa le dos du blond à la chevelure blanche dans un signe de réconfort. Lysander était désespéré de voir le professeur dans cet état. Il voulait l'aider mais ne savait pas quoi faire. "Personne ne le découvrira Yandros, si tu fais attention" répondit le brun. De toute façon, il avait bien comprit que quelque chose c'était passé entre lui et l'élève et rien ne pourra faire revenir la situation en arrière. Il souffla une formule magique pour enlever la brûlure du sorcier. Jetant un coup d'oeil à la pendule, celle-ci sonnait 23h00. Toujours dans son pyjama Disney, Lysander devait avoir l'air bien ridicule devant son ami. Mais bon, ils n'étaient plus à ça maintenant. "Mon coeur, tu te poses trop de questions et même si cela est humain. J'ai bien peur que cela t'empoissonne" dit Lysander en utilisant un surnom affectueux pour calmer et rassurer le professeur. La révélation de l'homme ne sembla pas plus que ça surprendre Lysander. En même temps, bien qu'il soit naïf il avait bien comprit que quelque chose c'était passé. Soupirant, il laissa tomber son dos contre le canapé moelleux. "Je dois avouer que ta confiance me va droit au coeur " dit Lysander en levant les yeux au ciel, et surtout vexé que son ami doute de lui et de leur amitié. "L'amour n'est pas quelque chose de compréhensible, cela arrive et tu ne peux rien faire. Parles avec lui, explique lui ce que tu ressens et des conséquences, ainsi que tes peurs. Je suis sûr qu'il peut comprendre. Je pense qu'il vous faut juste attendre un peu pour passer à l'étape supérieur pour qu'il quitte Beauxbatons. La seule solution est de vivre cette histoire cachée. " déclara Lysander en regardant Yandros doit dans les yeux.

L’heure tournait, et lui était toujours planté chez son ami. Abusait-il de son hospitalité et de sa gentillesse ? Surement. Mais pour l’instant il n’était toujours pas capable de rentrer chez lui pour affronter le vide et la solitude qui l’attendait dans son appartement. Et surtout il n’était pas sûr de ne pas faire de bêtise et de contacter Sascha sur un coup de tête.

Yandros sortit de ses pensées quand la douleur sur sa main s’évanouit. Il n’avait même pas pensée à sortir sa baguette pour se soigner lui-même. Mais, vu son état émotionnel, cela aurait pu finir en catastrophe. Il regarda son ami et tenta un sourire vide de toute joie.

« Merci … »

Puis, alors que Lysander le rejoignait sur le canapé, Yandros ne manqua pas le fait qu’il l’avait vexé en le suppliant de ne rien dire. Il réfléchit quelques instants, se demandant comment il allait pouvoir rattraper le coup. Il était tellement dans un état second, qu’il ne prenait même plus la dimension de ce qu’il disait.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire Lysander … Je te mets dans une situation délicate si ça venait à se savoir … Et je comprendrais que tu ailles en parler au directeur … Si je ne te faisais pas confiance, je ne serais pas ici. »

À mesure qu’il prononçait sa phrase, ses cheveux virèrent rapidement au bleu. Mais qu’avait-il fait en avouant ses penchants homosexuels et son amour pour un mineur à son ami ? Si toute cette histoire arrivait au grand jour, Lysander serait surement embêté et pas que gentiment par la direction, le ministère ou les parents du jeune homme. Yandros ne souhaitait pas que son seul ami ait des soucis à cause de lui. Surtout que ce qu’il faisait là, tout lui avouer, obligeait Lys à mentir à chaque personne qu’il croiserait.

« Je ne vais pas y arriver … C’est trop dur … Je vais t’attirer des ennuis et le faire souffrir lui … J’ai pas envie de le faire souffrir … J’ai tellement peur que j’arrive même plus à me mettre en colère ou à agir normalement. Mais je l’aime tellement … Tu penses … qu’il me faudrait une potion pour oublier ou … un sort ? … »

Yandros baissa les yeux … Il n’en revenait pas de dire ça, mais il venait de le dire. Comment pouvait-il vouloir oublier ce sentiment alors qu’il n’avait finalement jamais ressentit chose plus agréable que ça. Et même s’il souffrait de ne pas pouvoir embrasser son amoureux et le serrer dans les bras quand il le souhaitait, il ne pouvait nier le fait qu’il se sentait bel et bien vivant pour une des premières fois de sa vie. Mais le malaise provoqué par ses propres paroles lui revint en pleine tête. Il se tourna vers Lysander blanc comme un linge.

« Tes toilettes sont où ? … Je … ne me sens pas très bien … »

"Camomille et coeur brisé"

Ft Yandros

Agrippant le visage blafard de Yandros, Lysander rapprocha le sien pour ainsi planter ses yeux dans ceux du professeur. « Je sais, mais je suis ton ami. Et jamais je n'irai le crier sur tout les toits » déclara férocement le russe avec conviction. « Tu ne dois pas baisser les bras, certes ce n'est pas facile surtout avec cette situation actuelle ! Mais tu es un combattant et surtout tu n'es pas seul. Je suis là pour t'aider » rajouta Lysander avec un sourire brillant qui aurait pu illuminer la pièce. Le prenant fermement dans ses bras pour lui donner un câlin made in Snorkack/Ivanov, peut-être qu'il pourrait remonter le moral de son ami. « Je ne pense pas qu'avec un sort ou une potion cela va arranger la situation. Yandros, tu ne ferras que rendre la chose plus difficile. » soupira le faë en fermant les yeux. « Mais on peut essayer de s'arranger pour que tu prennes quelques jours de repos et ainsi mieux réfléchir sur les derniers événements. » proposa le professeur de SCM avec un sourire satisfait par son idée.  

Inquiet, il lui indiqua du bout du doigt ses cabinets. « Tu es sûr que ça va ? Tu as besoin d'aide ? » demanda Lysander soucieux par la demande de Yandros et par son teint encore plus blanc. Lui laissant le loisir d'aller visiter ses toilettes, il décida de préparer un remontant pour Yandros. Un estomac vide n'était pas la meilleure des choses. Un bouillon de légume plus tard, ainsi qu'un bol de soupe fumante posait sur la table basse. Il avait ramener un coussin et une couverture pour transformer le canapé en lit d'appoint. Lysander ne voyait pas laisser son ami passer la nuit seule. Ainsi il serait là pour le veiller.  


  

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Le cœur de Yandros se réchauffa un peu aux paroles de Lysander, mais ses cheveux restaient pour le moment toujours incolores. Il avait quelqu’un sur qui compter et c’était une chose exceptionnelle pour lui, qui se débrouiller seul depuis un petit moment déjà. C’était difficile de faire confiance à des gens, surtout quand on c’était déjà fait trahir par ses amis une fois. Alors venir voir Lys dans un moment pareil était un pas énorme pour le jeune homme.

Lysander était différent. Il n’avait jamais compris en quoi, mais il avait envie de le laisser entrer dans sa bulle. Il avait confiance en cet autre professeur, comme jamais il n'avait eut confiance en personne.

« Du repos ? Tu crois ? Je … J’ai peur de me retrouver seul avec mes pensées Lys … Je … Je comprends tellement plus rien … »

Et encore une fois son hôte fut des plus prévoyants en proposant de l’accompagner aux toilettes, quand Yandros sentit un malaise arriver. Mais le professeur de Sortilège n’était pas encore prêt à se laisser aider dans un moment de faiblesse tel qu’allait vomir aux toilettes et il déclina poliment l'offre d'aide de l'homme.

« Non, non, ça va aller … »

Sans demander son reste, le jeune professeur fila aux toilettes. Il ne se sentait vraiment pas bien, comme s’il était sur le point de vomir, mais sans vraiment y arriver. Son estomac se tordait dans tous les sens et il finit par se laisser glisser contre un des murs des toilettes avant de se mettre à pleurer à nouveau. Il ne savait pas quoi faire, il n’avait jamais été dans cet état et ne savait pas du tout comment réagir.

Au bout de plusieurs minutes, le temps de se calmer, il revint auprès de Lysander qui lui avait préparé un endroit pour dormir et de quoi manger.

« Qu’est-ce que ça sent bon ! Je sais pas quand j’ai mangé pour la dernière fois … Merci, merci pour tout Lysander. Je suis tellement désolé de tout ce cirque … Franchement je me sens tellement ridicule ...  »

Il s’approcha de son ami, et lui rendit le câlin qu’il lui avait offert quelques minutes auparavant. Le serrant avec la force du désespoir contre lui.