Profonde pourriture. C'était ce que signifiait son nom, après tout, profonde pourriture. Pourtant, Shik ne s'en sortait pas trop mal : il avait eu de part son père un joli poste de responsable à la boutique du matou et sous ses ordres une stagiaire aussi jolie qu'ennuyante (beaucoup beaucoup beaucoup). Il vivait dans le haut de la boutique, avec son père et n'avait vraiment pas de quoi se plaindre.
Musicien dans l'âme, il était artiste à ses heures perdues et s'évertuait à rendre le monde plus coloré, tout comme les joues des filles qu'il aimait voir rosir. Les filles, c'était son truc. Mais de multiples enchaînements de circonstances l'empêchaient d'arriver à ses fins (et d'enfin conclure). Sa vie était un film moldu low-budget dont il ne pouvait pas en voir le bout et c'était bien pour l'agacer. Bien qu'il soit un excellent dragueur - et harceleur, il ne parvenait pas à passer une heure avec une personne du sexe opposé sans lui renverser sa bièraubeurre dessus ou se rendre compte qu'il s'agit en réalité de sa soeur illégitime... Non, ne riez pas, ce n'est pas drôle. :c