Les vacances en Norvège venaient de se finir. France avait apprit à connaître la famille de son tendre et à voir une nouvelle facette de celui qu'il aimait. Plus rien ne pourrait arrêter leur relation ! Le blond était confiant pour leur avenir à deux. Par moment il mourrait d'envie de demander au plus vieux d'aménager avec lui, mais le coup de l'appartement et cette peur de laisser quelqu'un envahir son espace vital lui foutait la trouille. Pourtant, Frannie n'imaginait pas sa vie sans le vampire. "Enfin à la maison !" s'exclama tout content l'italien en tenant la main de Alois. Il embrassa tendrement les lèvres de son copain. "Ce voyage m'a fatigué, et si on allait dans mon lit pour me redonner un coup de pêche ?" proposa le plus jeune avec un clin d'oeil aguicheur. Ces quelques jours avec Alois fut le paradis sur Terre. Il s'était sentit à sa place dans les bras de cet être. France avait eut très peu de relations sérieuses et quelques coups d'un soir mais avec le vampire il voulait bien plus que ça. Le mariage était bien trop tôt. Mais dans un avenir proche il pourrait l'envisager avec joie. Poussant sa porte en bois, il attrapa le vampire pour le pousser contre le mur et lui dévorer les lèvres. "Bonjour, France !" s'exclama une voix avec un fort accent italien. Cela ne pouvait pas être son cousin ? Si ? Se détachant des lèvres, il vit Giani tout beau tout propre avec un immense sourire sur les lèvres et une rose dans la main. Ah. "Je.. Giani ?!" répondit étourdit et stupéfait de voir son ami d'enfance en face de lui.

Est-ce que le vampire devrait envisager la possibilité d'enfermer France pour qu'il ne soit qu'à lui? Ce sentiment d'appartenance grandissait de plus en plus, l'avoir à ses côtés n'était pas assez, il le voulait à lui seul. Enveloppé dans ses pensées il n'avait pas ressentit la présence de l'invité surprise il fut étonner quelques secondes avant de le dévisager d'un regard inquisiteur, "Giani?" , ce nom il lui était familier, c'est comme celui de Frank. Il attendait de sérieuses explications, de plus la rose le fit déchanter, adepte du language des fleurs, elle avait une signification, même si les gens de nos jours achetés ces fleurs car elles sont bateau et d'une valeur sure, Alois ne pouvait pas vraiment supporter le fait de l'avoir dans son champ de vision. Il essayait de se calmer intérieurement, après tout c'était un ami de France, il venait surement faire coucou, il n'a aucune raison d'être jaloux...C'est ce qu'il aurait aimait se dire, essayant de relativiser un peu il s'adressa à l'intrus, "Et que nous vaut cette visite surprise?" , en plus ce salopiot ne lui a même pas adressé le bonjour, comme si il allait faire de même.

France était trop hébèté pour savoir quoi faire. Il jeta un regard désespéré vers Alois. Le blond adorait Giani mais pas quand celui ci venait squatter son appartement. Giani ignorait la phrase du vampire et se rapprocha de Frannie pour pour lui coller une bise bruyante sur les joues.《 Mais que fais tu là ? Et comment tu es rentré? 》 demanda le plus jeune en fixant son ami qui avait toujours un sourire aux lèvres. 《 Cela faisait bien trop longtemps qu'on avait pas passer du temps ensemble, Fran'. Et la dernière fois tu es partie si vite. Donc ton cousin ma donné son double de ton appartement 》 explica joyeusement l'Italien. France n'avait qu'une envie faire un meurtre sur la personne de Ezio ce sale gosse ! 《 Je suis content de te voir mais j'aurai préféré le savoir en avance》 répondit le blond totalement blasé devant l'absurdité de la situation. Il avait l'impression d'être dans un mauvais drama. Giani lui mit la rose sous le nez. 《 Pour la plus belle des roses》 dit il charmeur. Cliché s'exclama sa voix intérieure. Tellement cliché que France faillit eternuer à cause de la fleur.

Le vampire regarda la scène impuissant, son poing dans sa gueule il aurait voulu, mais il souhaitait éviter de rajouter de l'huile sur le feu. Il sentit une douleur au creux des reins, quand Giani brisa la distance de sécurité requise par le brun, il se mordit l'intérieur de la joue pour se retenir de lui sauter dessus. Sa présence l'énervait déjà assez mais le fait qu'il ignore en plus celle du vampire le faisait bouillir, il était en train de courtiser son petit ami devant ses yeux. Il aurait bien voulut lui faire ravaler sa rose par un orifice mais il s'imagina France lui disant que ce n'était politiquement pas correct, "Si il est partie si vite la dernière fois, c'est qu'il avait surement quelque chose de mieux à faire" , instinctivement il ne pu s'en empêcher, c'est surement dans ses gènes qu'il partageait avec sa sœur. Quoi qu'il en soit il avait intérêt à ne pas faire long feu sinon la bienséance ira encore se faire voire.

France se mit à eternuer violement. 《 C'est adorable pour la fleur mais tu devrais l'éloigner de mon nez》 marmonna le blond qui commençait à avoir les yeux qui pleurent et le nez qui coule. On est loin du glamour. Il donna un coup de coude à Alois pour qu'il se calme. 《 Giani, si je suis pas resté c'est que j'avais des choses importantes à faire》 répondit le blond en prenant la main du vampire. Il allait pas dire à l'Italien que il avait passé la majorité de ses journées à faire la brouette. Et quelle brouette ! A cette pensée il était tout existé de sentir Alois contre lui. 《 Sinon, pourquoi tu es là ? 》 demanda le plus jeune qui mourrait d'envie de le foutre dehors et de faire des choses avec Alois. 《 J'avais envie de penser du temps avec toi. Comme au bon vieux temps》 répondit Giani.

Alois eu un léger sourire sur l'allergie de son amant, et un point de plus pour le vampire, "Dans tes dents Giani" , il ne pouvait s'empêcher d'être mesquin envers ceux qui le provoque. Il avait qu'une envie celle de l'étriper, il feint un sourire qui se voulait accueillant mais en réalité il était tellement effrayant que les chats de France s'enfouirent sous le canapé. Il se demandait bien ce qu'ils avaient pu faire au "bon vieux temps" , et si ils avaient étaient amant aussi, si maintenant il voulait le récupérer, des pensés les plus tirées par les cheveux lui traversèrent l'esprit. En tout cas il allait se manger un mur ça c'est sure, si avec France ils n'avaient toujours pas emménager ensemble, il était hors de question de laisser cette intrus dormir avec son fiancé dans le même appartement juste en face de sa porte, à cette pensée il secoua la tête. "C'est très gentil mais tu nous dérange" vlam, aussi sec et naturel, Giani avait le chic pour faire ressortir son côté connard.

Le regard et la phrase auraient dû décourager l'Italien. Mais il était pire qu'une huitre accroché au rocher qui se trouvait être France. Frannie pinça le ventre de Alois en signe d'avertissement envers le côté connard du vampire. En voyant la valise du brun prêt de son canapé le cracmol comprit. 《 Je suppose que tu n'as pas encore trouvé un logement ?》 Le pire fut le sourire lumineux de son ami. Soupirant et levant les yeux aux ciel il comprit rapidement. 《 Mon canapé fait lit, donc tu pourras loger là》 déclara enrhumé le blond blasé. 《 Tu sais ça ne me dérange pas de dormir avec toi》 Ah. Le cerveau de Frannie venait de se déconnecter. Il vit Crostibat et Capitaine Igloo sortir du canapé pour filer vers sa chambre. Il adorait son ami mais il pouvait se montrer lourd.

Était-ce une blague? Alois chercha la caméra cachée de l'œil mais non, rien n'y fait Giani venait vraiment d'insinuer vouloir se taper l'incruste dans le lit de son cher et tendre. Est-ce qu'au moins ce petit effronté se rendait-il compte de l'ampleur de la haine que pouvait éprouver le vampire à son égard? Celui-ci du faire un choix entre éviscérer ce malotru ou claquer la porte avec la poignet restante dans sa main, ce fut plutôt la seconde option, "Et bah rattraper bien le temps perdue!". Alois était tellement hors de lui qu'il n'aurait pu rester une seconde de plus dans cette atmosphère tendu, entre France qui avait le feu au cucul et Giani qui voulait le sien. Il avait un peu honte de laisser France derrière cette porte et peur de ce qu'ils pourraient bien faire, mais il ne voulait juste pas savoir, ne rien voir pour ne pas être blesser. Il essaya tant bien que mal de remettre la poignet en place mais finit par abandonner les doigts qui tremblaient, il la reposa sur le palier. Il finit par pousser la porte de chez lui avant de voir un truc qui n'était pas là avant, sa sœur, "Bienvenue grand frère chéri" , il détesta cette soirée.

Journée de merde pensa France en voyant son copain se casser de l'appartement sans demander son reste. Venait-il de le laisser tout seul avec son ami le lourd sans un seul regard en arrière ?! Frannie fut blesser par le comportement du vampire. Lui qui avait cru que leur couple avait évolué, prit une nouvelle tournure. Il avait complètement tord ! Peut-être qu'il était le seul à voir un avenir pour eux deux. "Pas très commode ton copain " dit Giani en regardant la porte ou il manquait sa poignet. Furieux de voir, les événements lui échappaient et de voir son appartement détruit par un vampire en colère il s'élança dans l'habitation de Alois pour avoir une bonne explication. Sur ses pas l'italien le suivait comme un petit chien. Se mordant la joue pour pas l'envoyer chier, il ouvrit la porte. Quelle ne fut pas sa surprise de voir Alois et sa chipie de soeur. Le destin était contre eux. S'avança à pas d’éléphant, il pointa son index contre le torse du brun.  " De quel droit tu oses te casser de mon appartement avec un commentaire aussi haineux ?! En plus de partir et de me planter tu oses casser mon mobilier !" s'exclama le blond pas très content. En voyant Giani faire un commentaire il se tourna furibond vers lui et lui cria un majestueux "Ta gueule !" le tout avec un reniflement de nez. France n'était pas que vulgaire au lit.

Jamais il ne fut autant énervé en aussi peu de temps, venait-il de tout foutre en l'air entre lui et France? Il s'en voulut à lui même, mais voyant le blond autant remonter contre lui la tension ne fit que grandir, c'est genre dans ces moments que l'on regrette toujours ce qu'on dit, que chacun surenchérit et finit par regretter. "Tu veux que je réagisse comment avec l'autre qui te fais du rentre dedans?!" , il repoussa le doigt du jeune homme avec un revers de main, c'est dans ces genres de situation qu'il ne supportait pas le contact, il ne voulait surtout pas le blesser c'est pourquoi il recula d'un pas, plus il était éloigné et plus il se sentait en sécurité, Alois avait si peur de lui même, de finir par lever la main dessus. Cette atmosphère était insupportable il pourrait presque en suffoquer, il se demandait bien ce qui lui prenait mais sa jalousie avait déjà gagnée.

France fut blesser par les paroles et le geste de Alois. Essayant de garder un visage ne transpirant que la colère et non la tristesse, il se rapprocha quand même de l'autre. "Comment oses-tu insinuer que Giani me drague ?!" s'exclama mécontent que le vampire dise ça. "On se connait depuis nos cinq ans. Il n'a jamais été question d'amour entre nous. Seulement d'amitié !" De toute façon, même si le jeune homme était très séduisant. France le verra seulement en tant que meilleur ami et grand-frère. Sur son épaule se posa la main de l'italien pour le réconforter. "Baisse d'un ton quand tu parles de Fran'" dit Giani en jetant un regard noir au vampire. Cette journée était un véritable calvaire pour Frannie qui pensait la conclure en beauté. Il aimait Alois, mais es-que le vampire l'aimait vraiment ? "Me fais-tu seulement confiance ?" sa voix était tremblante dû à l'émotion.

Le vampire fut secoué par tant d'émotions à la fois, colère, tristesse, regret, incompréhension... Il ne savait plus quel sentiment le dominait le plus, tout était brouillon dans sa tête et son cœur. Il pouvait bien concevoir la proximité entre les deux jeunes, mais il ne savait pas vraiment quoi penser entre la rose et l'invitation du lit, des amis d'enfance font-ils vraiment ce genre de chose? Il n'en savait rien, après tout il n'a jamais eu vraiment d'amis proche. L'esprit embrouillé et perdu il fut remit en marche à la dernière phrase du jeune homme, qui lui fit écho. Il l'aimait et le chérissait plus que tout au monde, il était si précieux à ses yeux qu'il en devenait paranoiac, comment pouvait-il poser cette question, "Je te fais confiance, j'ai juste peur que l'on essaie de te prendre" , il eu une voix assez lancinante, il était complètement déboussolé, à ne plus avoir quoi faire. C'est à ce moment précis que la sœur d'Alois décida d'intervenir, "Vous devriez sortir" , appuyant son regard sur Giani elle décréta "ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas."

France fut hébété devant le culot de la soeur de les mettre dehors. Elle ne pouvait pas rester à sa place. Les yeux remplit de larmes, France voulut faire un mouvement vers Alois mais se retient au dernier moment. La douleur encore trop vive dans son coeur. Il recula doucement de l'homme pour qui son coeur battait. " Moi aussi j'ai peur de te perdre Alois" souffla le blond en s'éloignant du vampire. Giani jeta un regard noir à la blonde. Ne voulant pas faire un nouveau scandale, il s'enfuit dans son appartement. Il ne voulait pas céder à ses émotions et montrer au monde que cela l'avait affecter violemment. Même si Alois lui avait certifié avoir confiance en lui, il avait encore dû mal à le croire. Toutes ces crises de jalousie, le voyage en Norvège l’aménagement avait fatigué émotionnellement le plus jeune.  Il en venait à douter de cette relation et mise en couple. Peut-être que cela était trop tôt ? Mais France aimait sincèrement Alois. Il abandonna sans un regard Giani dans son salon pour partir s'enfermer dans sa chambre. Les larmes coulaient à flot et son allergie n'aidait pas cette histoire. Croustibat vient se frotter contre sa jambe en miaulant. Son chat sans poils était un amour. Il mourrait d'envie de retourner voir Alois, le prendre dans ses bras et se mettre en position koala pour plus qu'il ne parte. Mais il ne voulait pas affronter le rejet.

Que venait-Il de faire? Voyant la silhouette de France s’éloignait le vampire voulut le retenir, mais sa main se referma dans l’air, il avait fait pleurer celui qu’il aimait, il ne pourra à jamais enlever cette image de ses yeux. Il voulut s’effondrer, se recroqueviller sur lui même, mais sa main finis dans le mur, il s’en voulait tellement il ne pouvait qu’expier sa haine pour lui même. Sa sœur finit par l’enlacer en caressant son dos pour le consoler, «Ce n’est pas ta faute, je savais qu’il allait finir par te blesser, regarde au final il va bien s’amuser avec son « ami », tu sais que tu pourra toujours avoir confiance en moi au moins, et que je serais toujours là pour toi » , ses mots ne fit que chambouler encore plus le brun, que devrait-il pensé de cette situation. Il était fou amoureux de France, pour rien au monde il voulait qu’ils se séparent, il ne pouvait plus imaginait sa vie sans lui. Il se mourrait presque sur place, la douleur était si vive, comme si son cœur se broyer sous le chagrin. Il hésita à se lancer à sa poursuite, mais après tout ce qu’il s’était passé il n’osait même plus paraître devant lui, il se sentait tellement misérable, et horrible de ses actes. Il finit par s’endormir dans la matinée, les yeux rouges, serré contre sa sœur.